mardi 25 juin 2013

The place to be !

2013 est une année difficile pour mon aficion !
- Pâques : les risques de pluie ont eu raison de ma décision d'aller voir les Victorino (il parait que j'ai rien raté !)
- Saint Martin : la pluie, encore la pluie !
- Pentecôte : j'étais au pied des arènes le jeudi soir pour les Escolar quand ils ont annoncé le report au lendemain matin.....boulot = remboursement !
- Alès : Prieto de la Cal : en vacances (il parait que j'ai rien raté !)
- Istres : Victorino : décès dans la famille  (il parait que j'ai rien raté !)
- Saint Gilles : Cebada : de mariage   (pour le coup il parait que c'était pas trop mal !)

Heureusement j'ai posé d'une pierre blanche peut-être ma seule date de l'année : 
13/14 juillet - Céret !
La corrida n'est pas une science exacte et on peut toujours être déçu mais c'est la magie de cette passion et jamais je ne regrette une course, même pire soit-elle, ceci dit j'ai confiance au sérieux de l'ADAC. Je garde des souvenirs intarissables de l'édition 2010, j'espère prendre autant de plaisir, en tout cas les vidéos qui présentent les lots (cf site de l'ADAC) sont bien alléchantes, suerte !

Au plaisir de vous voir, vivement le 13 !

vendredi 21 septembre 2012

Les Sages inquiétudes

Oui je suis inquiet. 
Le buzz d'hier sur la confirmation de la légalité de la corrida dans certaines villes de France par le conseil constitutionnel n'est pas une si bonne nouvelle à mon avis. 
Je ne parle pas de l'aspect positif de la décision qui est indéniable mais du buzz que tout ceci a suscité. 
En effet depuis deux ou trois jours on parle énormément de cette affaire dans tout les médias, choses rares pour notre corrida souvent boudée pour éviter tout problème. Les rares journalistes ou célébrités ayant parfois essayés d'aborder le sujet s'en sont souvent mordus les doigts. Là, c'est un défilé continu de commentaires et de débats dans les journaux, radio, télé et internet avec des avis donnés par les uns, par les autres... avec comme toujours des agressions notoires d'antis et des justifications souvent maladroites et inopportunes de quelques rares pro-corrida. On ne peut pas convaincre en trois minutes à la radio avec des arguments comme : "la corrida c'est plus que la mort d'un taureau, c'est une ambiance, un décor, des codes..." on sait tous que c'est difficile à défendre, à expliquer, ça se vit, ça se narre, ça se ressent bien mais ça ne s'explique pas en trois minutes ! 
Et tout cela me chagrine car je suis un grand précepte du "pour vivre heureux vivons cachés". Non pas que j'ai une quelconque honte ou gêne d'affirmer ma passion aux yeux des gens ; non au contraire j'aime parler de ma passion aux gens curieux de comprendre et qui ont le temps d'écouter mais c'est rare.
Et en effet c'est "les gens" qui m'inquiètent ; voilà ce que je pense : 
La corrida y'a ceux qui aiment ça, jusque là vous me suivez. 
Puis y'a ceux qui détestent viscéralement ça, là aussi vous voyez de qui je veux parler. 
Et puis y'a une troisième catégorie, pour moi la plus vaste, c'est les gens qui s'en foutent, ceux qui n'ont pas vraiment d'avis parce qu'ils ne connaissent pas, parce qu'ils n'aiment pas trop mais qu'ils n'aiment pas non plus les interdictions à tout va, ou tout simplement parce qu'en 2012 avec la crise, les impôts, le boulot, l'entraînement de judo du fiston, le cours de piano de la petite, l'anniversaire de mariage, la belle-mère qui vient manger dimanche, le réchauffement climatique, la hausse du gasoil et la guerre en Syrie, pour un habitant de Quimperlé, Tourcoing, St. Nectaire ou Jausiers, la corrida, il en a vraiment rien à foutre et même pas il y pense ! 
Mais là depuis deux jours, cet habitant français on lui en parle, et dans des endroits où habituellement on lui parle de choses très sérieuses et souvent très graves. Alors dans sa tête il se donne un avis, parce qu'il faut avoir un avis sur les choses graves, et comme on accompagne facilement les commentaires de phrases  chocs comme "torture animale",  ou d'images chocs car vite saignantes, et bien je pense que le non-avis se transforme rapidement en avis contre et je crois qu'on n'a pas besoin d'ennemis supplémentaires dans ce combat. 
Les traditions n'ont pas la cote dans notre XXIème siècle, il y a qu'à voir les langues régionales, rares sont les gens qui s'en préoccupent, à quoi ça sert, c'est pas rentable. J'ai trente ans, je suis enseignant et j'ai la chance de savoir parler le provençal presque couramment et bien la plupart du temps quand des gens lambda comme ceux de tout à l'heure l'apprennent, je passe pour un fou, un OVNI, voire même pour un réac ou un raciste alors si en plus cette tradition a des connotations sanglantes et immorales, on passe pour des dégénérés !!!!! Et on aura vite fait de nous faire rentrer dans le rang de l'uniformité et de la bienséance.
Il ne faut pas s'enorgueillir de la décision des Sages de ce vendredi 21 septembre 2012, notre passion est en danger ! L'opinion publique est tellement manipulable, et les zantis le savent tellement bien. Méfions nous des médias et de la société de l'image, le lobby taurin est puissant et c'est lui qui nous sauve pour l'instant mais jusqu'à quand ????

mardi 17 juillet 2012

Entre espoir et agacements - Les Curés à Châteaurenard

   Il fallait être à Céret ce week end, je sais, mais parfois on fait comme on peut. Normalement je n'aurais pas du voir un seul cornu étant en vacances mais un retour précipité dans le Comtat Venaissin m'a ouvert la possibilité d'aller voir les Valverde à Châteaurenard. Une curiosité comme on dit. Ma naïveté maladive m'avait même fait imaginer voir une course respectable et digne... bon je sais, je dois me faire soigner. La suite est une accumulation d'agacements et de quelques rayons de lumières d'espoir.
   Premier énervement, 14h j'achète mes places, on me donne un sorteo de touriste (je reviendrai plus tard là dessus) et là, première désillusion, pourtant si prévisible, le 101 gastador est sur la touche en sobrero. Et oui c'était couru d'avance, celui qui avait la tête comme un porte manteau, 5 ans, 642kg et un trapio mémorable a vite été mis de côté. Espérons qu'un d'entre eux boitera... Le reste du lot est assez inégal 2 de 5 ans et demi, 2 de 5ans et 2 de 4 ans allant de 482 à 625 kg... autant dire du dépareillé, mais bon on connait les conditions de cette corrida...
   Deuxième agacement, le Fundi. Il a bien compris où il était. La veille il ne pouvait pas tricher et déjà ça n'a pas été super convaincant à ce que je sais, mais alors là, c'était très limite. Il a demandé pour ses deux toros le changement de tiers après seulement la première pique alors que tous les autres en ont pris deux ou trois sans rechigner et que son second, le 4°, avait vraiment la caste pour en prendre trois sans problème. La présidence ne lui a bien évidemment pas résisté, et la suite fut bien ennuyeuse si on excepte la voltera sérieuse qui aurait pu lui coûter cher à son premier lorsqu'il pris la main gauche, chose qu'il ne réédita pas. Deux pinchazo à son premier et un à son second ne sauva pas le reste. C'est triste.
   Medhi a montré du sérieux et de l'application dans ses mises en suerte et ses faena dont la première aurait pu être primée d'une oreille s'il avait tué comme il faut. Il salua sous des applaudissements nourris sans être l'ovation du siècle et là le président, comme au spectacle, lui proposa une vuelta, comme on propose un coca, heureusement Medhi eut la présence d'esprit de refuser ! ouf !
   Marco Leal, que j'ai souvent brocardé à juste titre, fit le job avec tout les défauts qui l'accompagnent mais avec néanmoins une certaine entrega et volonté à bien faire, vous me direz c'est bien normal quand on a 2 contrats par an. On excepte les aciers où il s'obstine à vouloir planter des épées dans le cou en espérant le bajonazo qui comme le dirait Manu "est dégueulasse mais efficace" et qui rapporte dans les arènes de plage. Il tomba sur le meilleur de l'envoi avec son premier le n° 105 carafea 5 ans et 568 kg qui pris trois piques bien administrée partant avec alegria de plus en plus loin à chaque fois et bien poussée pour les deux premières. Très coopératif dans la muleta j'ai vraiment cru aux deux oreilles minimum jusqu'à ce qu'il plante la première épée dans le cou et qu'elle ressorte par le flanc... la deuxième fut meilleure et efficace une oreille tomba, trasera ou pas ! A noter encore sa facilité aux banderilles. 
   Pour enfin parler des Toros, et c'est bien ça les quelques espoirs, malgré l'inégalité du bétail, on a vu des toros assez complets car présents sur les trois tiers avec caste et noblesse notamment à la mort avec les six bouches fermées. Du côté de la présentation c'était correct mais sans plus au niveau des têtes hormis le 6ème aux cornes splendides mais disproportionnées par rapport à son corps de novillo de 4ans et ses 490 kg. On attend de voir plus de ces toros, c'est alléchant.
   A la sortie, les quelques châteaurenardais que je connais et qui ne voient que deux corrida par an m'ont tous dit : "eh bé, on s'est bien ennuyé, c'était bien mieux hier..." ou même après discussion : "quoi, tu préfères avoir vu ça plutôt qu'être venu hier ? t'y connais vraiment rien !"... solitude quand tu nous tiens. Ah oui la veille Seb a indulté un Marquis de Domecq, alors ça c'est vraiment extraordinaire !

P.S : au fait, aucun n'a boité !

Photos et correction à venir...

vendredi 20 janvier 2012

Pampers

Aahhhh,
Le Mundillo c'est comme les couches Pampers, les fuites sont de plus en plus maitrisées !
Je me suis demandé cette année si les organisateurs avaient encore pris plus de pouvoir. Il aura fallu attendre le site Burladero (comme l'année dernière) et d'être huit jours avant les annonces pour trouver les grandes lignes de la féria de Pâques sur internet. L'année dernière j'avais fait un article déjà inquiet le 17 janvier et l'info était connue depuis quelques jours alors....... par ici
A noter quand même que l'article par rapport l'année dernière n'est pas en Une du site espagnol et qu'il faut bien chercher pour trouver l'info... paranoïa ? et par là

Donc petit récapitulatif puisque je n'ai trouvé que 3 blogs qui relayent l'info :
- un corrida de vétéran devant des Conde de la Mayade pour Ruiz Miguel - Victor Mendes - El Fundi
- une piquée de Palla
- une course morose avec Jb, Seb et Jean José le pirate?
- un mano à mano (ou complété d'un 3ème) intéressant entre Ivàn Fandiño et David Mora devant des Fuente Ymbro
- un lot de Jalabert pour Roman Perez et autres ..., là je crois que j'ai aqua-gym !
- et la miurada avec Javier Castaño, Medhi Savalli et ???

Ça fait pas rêver je suis d'accord... mais bon pour une fois, on ne va pas se payer la gueule du Juli qui avait bientôt sa chambre réservée avec ses draps et sa robe de chambre chez Marc Jalabert...
J'aime bien la "vétéran", c'est un peu dire "merde" au G10 quelques part...

Par contre, vu qu'il aura fallu attendre la mi-janvier pour être en hiver ici, je pense que sur les étagères, on va encore se la peler grave !!!!

mardi 18 octobre 2011

Marche à suivre

Petit post que m'a communiqué un aficionnado lointain qui pense bien ! A méditer

« Rodilhan 8 octobre 2011
BASTA YA comme l’ouvrage dans un antitaurin - antihumain notoire. »
 
Les antis étaient une fois de plus venus chercher l’affrontement par la provocation.  L’épisode de la statue de Nimeño n’avait pas suffi, ils avaient besoin de plus.  Dans leur insatiable quête d’images démontrant que les aficionados étaient des « sauvages », ils ont décidé de s’enchaîner dans le ruedo des arènes de Rodilhan, caméra au poing sachant  pertinemment que l’aficion avait été piqué au fer rouge à Nîmes et que leurs insultes et menaces commençaient à porter leurs fruits.  L’aficion était au bord de la révolte alors ils se sont dit qu’ils suffisaient de pousser un petit plus pour qu’elle tombe enfin dans le piège tendu.
 
Le plan était facile, Rodilhan, petite arène, aucun service de sécurité…  Les aficionados allaient se régaler.  Eux, les antis, nos prédateurs allaient devenir des proies faciles.  Cette fois-ci leur mot d’ordre n’était pas la provocation verbale ou gestuelle.  Juste s’enchaîner et attendre la réaction des aficionados, ensuite résister à l’évacuation.  Tout ceci sous l’œil de leurs caméras afin de montrer au monde entier « l’agressivité » des aficionados et de se faire passer pour les victimes pacifistes, qu’ils ne sont point.  Tout est réussi, même leur mise en scène post incident, les voilà en train d’essuyer leurs larmes devant les caméras de nombreuses télévisions, mimant leur incompréhension face une réaction qu’il connaissait d’avance.  On pourrait dire qu’ils ont été agressés à l’insu de leur plein gré.
 
Cela fait 10 ans que les aficionados essuient sans broncher les insultes d’une poignée de personnes devant les arènes.  10 ans d’une lutte haineuse qui s’est amplifiée via le premier média mondial qu’est internet.  10 ans de provocations et de menaces.  10 ans et une radicalisation du mouvement antitaurin qui devient très inquiétante. L’aficion a dit BASTA YA.  J’ai envie d’ajouter « malheureusement » mais je ne peux pas condamner une réaction de ras-le-bol.
 
A « toro pasado » il est facile de juger alors ne jugeons pas, tirons plutôt les leçons de l’épisode Rodilhan. 
 
1/ Une proposition de réaction digne en cas de répétition de cet incident.  Ne réagissons pas à la provocation et une fois qu’ils se seraient enchaînés, sortons tous de l’arène, fermons les portes, appelons les CRS et qu’ils s’occupent de les trainer dehors.  Une fois dehors tous dans le panier à salade, contrôle d’identités et libre choix aux organisateurs de porter plainte contre les fauteurs de troubles.  Car ne l’oublions pas ceux qui étaient dans l’illégalité ce sont eux, malheureusement pris par l’émotion nous avons fait la besogne des CRS et là nous nous sommes mis également en tort.  Ce n’est pas notre rôle.  Et finalement peu importe que la corrida commence avec une heure de retard, restons dans nos droits.
Dans ce cas, quelles images pourront-ils montrer, s’ils se retrouvent seuls dans une arène enchaînés devant des tendidos vides ?
 
2/ Faisons notre mea culpa, acceptons nos torts, plus jamais de violence pour répondre à leurs violences.  Nous avons la loi de notre côté ne gâchons pas cette chance.
 
3/ L’Observatoire, la Municipalité et l’Empresa doivent attaquer en justice les fauteurs de troubles.  Profitons du fait qu’ils vont porter plainte contre des « photos » pour contrattaquer.  D’autre part, il est illégal de diffuser des photos d’aficionados comme ils le font…  Appuyons ceux qui veulent porter plainte contre la diffusion de leur image. 
 
4/ Il est grand temps que les aficionados montent au créneau par le biais des Clubs Taurins.  Sans tarder, nous devons faire circuler une demande signée par tous pour que des mesures soient prises afin de ne plus devoir essuyer les insultes et provocations des antis.  La radicalisation des antis et le ras-le-bol des aficionados me font craindre le pire à brève échéance.  Tout ceci sent la poudre.  Il suffit de lire les propos de certains extrémistes antis pour se rendre compte que les menaces sont sérieuses.  Tenons en compte les droits de chacun, notre droit d’aller aux arènes sans être importuné et le droit des antis de manifester.  Exigeons aux autorités qu’un périmètre de sécurité soit d’application dans les villes taurines les jours de corridas.  Exigeons des peines lourdes pour ceux qui viendraient s’opposer au bon déroulement du spectacle.  Exigeons aussi que les aficionados se comportent de manière digne et pacifique face aux provocations, ainsi que pour les antis proposons de lourdes peines contre les nôtres qui répondraient à la violence par la violence.
 
L’antihumaniste belge, instigateur de l’émeute à Rodilhan, Montignies a dit « La date du 8 octobre 2011 a irrémédiablement changé les règles du jeu. La guerre est déclarée. »  A nous de lui répondre « deux ne se battent pas si un ne veut pas. »  La date du 8 octobre 2011, doit être la date à laquelle l’aficion a dit STOP A LA PROVOCATION !!!  Nous voulons que nos élus nous protègent nous et nos enfants des agressions répétées des antis.
 
Cet énième acte de provocation de la part des antis doit être le dernier et c’est à nous, les aficionados unis de monter au front pour faire valoir nos droits.
 
Mais c’est à vous de nous réunir et de nous représenter face aux élus des villes taurines.

jeudi 13 octobre 2011

De pire en pire !!!

On franchi des étapes qui font peur, il faut en parler, voici un post du blog de la Peña Taurine de Bruxelles qu'il faut lire de toute urgence :
Je suis admiratif de la réflexion de l'auteur, prenons-en de la graine !

Entre consternation, tristesse et dégoût ou d’égout.
 
Il est parfois bon d’écrire pour soulager son cœur ou sa conscience d’un poids lourd à porter.  J’espère donc que ces lignes me feront du bien, tout en espérant qu’elles toucheront toutes les personnes qui nous lisent.
 
Dans la journée d’hier mon portable n’a cessé de sonner et sur l’écran aucun identifiant, juste un numéro masqué.  Les premières fois que j’ai décroché, il n’y avait personne pour répondre à ma tentative d’entamer une conversation « Allo Allo » 
 
17.05  Nouvel appel, c’est le 5ème de la journée, je réponds par lassitude.  Mais cette fois c’est la voix d’une jeune femme qui me crache un « salut petit enculé », mon rire semble la contrarier, les insultes pleuvent, je ne réponds pas.  À quoi bon tenter de faire taire une hystérique en plein délire…  Cette chose sent que les insultes ne me touchent pas ou si peu.  Dans sa crise de nerfs elle me parle d’enfants…  Pourquoi cette chose me parle-t-elle de ce que j’ai de plus précieux au monde ?  Je lui demande de ne pas parler d’enfants, que c’est moche…  Elle bave sentant qu’elle a touché un point sensible.  « Tu vas crever » me dit-elle en ricanant.  Quelle grande vérité, ne sait-elle pas que telle est notre unique destinée connue.  Je le lui dis, sa haine s’amplifie et enfin elle touche le fond du mépris envers un humain, envers un enfant « tes filles aussi vont crever… elles doivent être trisomiques avec un père comme toi ».  J’en ai assez entendu et mes deux princesses m’attendent devant la fenêtre de la garderie, heureuses de voir leur papa.
 
Je sors de la voiture, pris d’une nausée, je suis à deux doigts de vomir de dégoût.  L’odeur nauséabonde de cette chose emplit encore mes narines, le son puant de sa voix résonne encore dans ma tête.
 
Petit à petit, la tristesse m’envahit.  J’ai écrit tristesse et non haine.  La haine ne peut avoir sa place contre de tels propos, tant ils sont horribles et décadents.
 
00.13 derniers appels, je ne réponds plus.
 
Vous voyez à quoi peut mener la haine de son autre, de celui qu’on ne comprend pas !  Comment ne pas être consterné face à ces menaces ? 
 
Je ne veux pas tomber dans le débat stérile de pour ou contre la corrida, pro ou anti, ça n’a aucun sens, nous sommes tous des passionnés mais nos passions nous ont placé dans deux trains différents dont les voies ne se croiseront jamais.  Alors de grâce, apprenons à voir la personne qui se cache derrière une passion sans la juger, respectons ses choix et continuons sur nos voies.
 
La grandeur d’un homme se mesure à sa tolérance et à son respect de l’autre, malgré les différences.
 
VIVE LA LIBERTÉ
http://penataurinedebruxelles.over-blog.com/ 
(publié avec autorisation de l'auteur)

mercredi 12 octobre 2011

Pauvre Jean-José

Week-end chargé en émotion taurine
D'abord le coup des zantis à Rodihan... assez pathétique et sur lequel je pense que tout a été dit si ce n'est qu'il faut encore et toujours résister à cette furieuse envie de leur foutre des baffes, ils n'attendent que ça et les satisfaire serait trop leur faire plaisir... ceci dit je vais revenir sur les zantis dans un prochain article et c'est autrement plus "grave" selon moi.
Pendant ce temps à Saragosse, Padilla s'est fait défigurer par un Ana Romero, bêtement lors d'une pose de banderille anodine, comme il en fait tous les week-end depuis bientôt 15 ans. 
J'ai rarement apprécié la tauromachie de Padilla, trop de cinéma, trop d'esbroufe technique, trop de spectacle, il a plus souvent été une attraction comique entre amis qu'une référence taurine ! Mais ce que l'on ne peut pas lui enlever c'est son courage ! Les toros ne lui font pas peur... jusqu'à ce week-end peut-être ?
Dans un récent article je l'ai brocardé sur sa prestation face aux Miura de Bilbao avec une photo un peu...moqueuse, mais j'en ai une autre sur la mise à mort de son second où il s'est engagé comme un diable se faisant chahuter par la corne droite, frôlant même la catastrophe, je l'avais vu mais ma mauvaise foi m'avais dit de ne pas en parler : c'est mal !!!!






TORERO !