jeudi 13 octobre 2011

De pire en pire !!!

On franchi des étapes qui font peur, il faut en parler, voici un post du blog de la Peña Taurine de Bruxelles qu'il faut lire de toute urgence :
Je suis admiratif de la réflexion de l'auteur, prenons-en de la graine !

Entre consternation, tristesse et dégoût ou d’égout.
 
Il est parfois bon d’écrire pour soulager son cœur ou sa conscience d’un poids lourd à porter.  J’espère donc que ces lignes me feront du bien, tout en espérant qu’elles toucheront toutes les personnes qui nous lisent.
 
Dans la journée d’hier mon portable n’a cessé de sonner et sur l’écran aucun identifiant, juste un numéro masqué.  Les premières fois que j’ai décroché, il n’y avait personne pour répondre à ma tentative d’entamer une conversation « Allo Allo » 
 
17.05  Nouvel appel, c’est le 5ème de la journée, je réponds par lassitude.  Mais cette fois c’est la voix d’une jeune femme qui me crache un « salut petit enculé », mon rire semble la contrarier, les insultes pleuvent, je ne réponds pas.  À quoi bon tenter de faire taire une hystérique en plein délire…  Cette chose sent que les insultes ne me touchent pas ou si peu.  Dans sa crise de nerfs elle me parle d’enfants…  Pourquoi cette chose me parle-t-elle de ce que j’ai de plus précieux au monde ?  Je lui demande de ne pas parler d’enfants, que c’est moche…  Elle bave sentant qu’elle a touché un point sensible.  « Tu vas crever » me dit-elle en ricanant.  Quelle grande vérité, ne sait-elle pas que telle est notre unique destinée connue.  Je le lui dis, sa haine s’amplifie et enfin elle touche le fond du mépris envers un humain, envers un enfant « tes filles aussi vont crever… elles doivent être trisomiques avec un père comme toi ».  J’en ai assez entendu et mes deux princesses m’attendent devant la fenêtre de la garderie, heureuses de voir leur papa.
 
Je sors de la voiture, pris d’une nausée, je suis à deux doigts de vomir de dégoût.  L’odeur nauséabonde de cette chose emplit encore mes narines, le son puant de sa voix résonne encore dans ma tête.
 
Petit à petit, la tristesse m’envahit.  J’ai écrit tristesse et non haine.  La haine ne peut avoir sa place contre de tels propos, tant ils sont horribles et décadents.
 
00.13 derniers appels, je ne réponds plus.
 
Vous voyez à quoi peut mener la haine de son autre, de celui qu’on ne comprend pas !  Comment ne pas être consterné face à ces menaces ? 
 
Je ne veux pas tomber dans le débat stérile de pour ou contre la corrida, pro ou anti, ça n’a aucun sens, nous sommes tous des passionnés mais nos passions nous ont placé dans deux trains différents dont les voies ne se croiseront jamais.  Alors de grâce, apprenons à voir la personne qui se cache derrière une passion sans la juger, respectons ses choix et continuons sur nos voies.
 
La grandeur d’un homme se mesure à sa tolérance et à son respect de l’autre, malgré les différences.
 
VIVE LA LIBERTÉ
http://penataurinedebruxelles.over-blog.com/ 
(publié avec autorisation de l'auteur)

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire