« Rodilhan 8 octobre 2011
BASTA YA comme l’ouvrage dans un antitaurin - antihumain notoire. »
Les antis étaient une fois de plus venus chercher l’affrontement par la provocation. L’épisode de la statue de Nimeño n’avait pas suffi, ils avaient besoin de plus. Dans
leur insatiable quête d’images démontrant que les aficionados étaient
des « sauvages », ils ont décidé de s’enchaîner dans le ruedo des arènes
de Rodilhan, caméra au poing sachant pertinemment
que l’aficion avait été piqué au fer rouge à Nîmes et que leurs
insultes et menaces commençaient à porter leurs fruits. L’aficion
était au bord de la révolte alors ils se sont dit qu’ils suffisaient de
pousser un petit plus pour qu’elle tombe enfin dans le piège tendu.
Le plan était facile, Rodilhan, petite arène, aucun service de sécurité… Les aficionados allaient se régaler. Eux, les antis, nos prédateurs allaient devenir des proies faciles. Cette fois-ci leur mot d’ordre n’était pas la provocation verbale ou gestuelle. Juste s’enchaîner et attendre la réaction des aficionados, ensuite résister à l’évacuation. Tout
ceci sous l’œil de leurs caméras afin de montrer au monde entier
« l’agressivité » des aficionados et de se faire passer pour les
victimes pacifistes, qu’ils ne sont point. Tout
est réussi, même leur mise en scène post incident, les voilà en train
d’essuyer leurs larmes devant les caméras de nombreuses télévisions,
mimant leur incompréhension face une réaction qu’il connaissait
d’avance. On pourrait dire qu’ils ont été agressés à l’insu de leur plein gré.
Cela fait 10 ans que les aficionados essuient sans broncher les insultes d’une poignée de personnes devant les arènes. 10 ans d’une lutte haineuse qui s’est amplifiée via le premier média mondial qu’est internet. 10 ans de provocations et de menaces. 10 ans et une radicalisation du mouvement antitaurin qui devient très inquiétante. L’aficion a dit BASTA YA. J’ai envie d’ajouter « malheureusement » mais je ne peux pas condamner une réaction de ras-le-bol.
A « toro pasado » il est facile de juger alors ne jugeons pas, tirons plutôt les leçons de l’épisode Rodilhan.
1/ Une proposition de réaction digne en cas de répétition de cet incident. Ne
réagissons pas à la provocation et une fois qu’ils se seraient
enchaînés, sortons tous de l’arène, fermons les portes, appelons les CRS
et qu’ils s’occupent de les trainer dehors. Une
fois dehors tous dans le panier à salade, contrôle d’identités et libre
choix aux organisateurs de porter plainte contre les fauteurs de
troubles. Car ne l’oublions pas ceux qui étaient
dans l’illégalité ce sont eux, malheureusement pris par l’émotion nous
avons fait la besogne des CRS et là nous nous sommes mis également en
tort. Ce n’est pas notre rôle. Et finalement peu importe que la corrida commence avec une heure de retard, restons dans nos droits.
Dans ce cas, quelles images pourront-ils montrer, s’ils se retrouvent seuls dans une arène enchaînés devant des tendidos vides ?
2/ Faisons notre mea culpa, acceptons nos torts, plus jamais de violence pour répondre à leurs violences. Nous avons la loi de notre côté ne gâchons pas cette chance.
3/ L’Observatoire, la Municipalité et l’Empresa doivent attaquer en justice les fauteurs de troubles. Profitons du fait qu’ils vont porter plainte contre des « photos » pour contrattaquer. D’autre part, il est illégal de diffuser des photos d’aficionados comme ils le font… Appuyons ceux qui veulent porter plainte contre la diffusion de leur image.
4/ Il est grand temps que les aficionados montent au créneau par le biais des Clubs Taurins. Sans
tarder, nous devons faire circuler une demande signée par tous pour que
des mesures soient prises afin de ne plus devoir essuyer les insultes
et provocations des antis. La radicalisation des antis et le ras-le-bol des aficionados me font craindre le pire à brève échéance. Tout ceci sent la poudre. Il suffit de lire les propos de certains extrémistes antis pour se rendre compte que les menaces sont sérieuses. Tenons en compte les droits de chacun, notre droit d’aller aux arènes sans être importuné et le droit des antis de manifester. Exigeons aux autorités qu’un périmètre de sécurité soit d’application dans les villes taurines les jours de corridas. Exigeons des peines lourdes pour ceux qui viendraient s’opposer au bon déroulement du spectacle. Exigeons
aussi que les aficionados se comportent de manière digne et pacifique
face aux provocations, ainsi que pour les antis proposons de lourdes
peines contre les nôtres qui répondraient à la violence par la violence.
L’antihumaniste belge, instigateur de l’émeute à Rodilhan, Montignies a dit « La date du 8 octobre 2011 a irrémédiablement changé les règles du jeu. La guerre est déclarée. » A nous de lui répondre « deux ne se battent pas si un ne veut pas. » La date du 8 octobre 2011, doit être la date à laquelle l’aficion a dit STOP A LA PROVOCATION !!! Nous voulons que nos élus nous protègent nous et nos enfants des agressions répétées des antis.
Cet
énième acte de provocation de la part des antis doit être le dernier et
c’est à nous, les aficionados unis de monter au front pour faire valoir
nos droits.
Mais c’est à vous de nous réunir et de nous représenter face aux élus des villes taurines.